Depuis le 1er janvier 2013, les employeurs peuvent bénéficier de nouvelles aides à l’embauche d’un travailleur handicapé.
Création de deux nouvelles aides
La première aide créée est une aide aux personnes handicapées embauchées en emploi d’avenir. Cumulable avec la subvention de l’Etat (égale à 47 % du taux horaire brut du Smic), cette aide s’élève à 6 900 € pour la 1re année du contrat de travail et à 3 400 € pour la 2de.
L’autre aide instaurée vise à favoriser le maintien dans l’emploi des personnes handicapées en fin de carrière obligées de réduire leur activité. Ainsi, si l’un de vos salariés en CDI âgé d’au moins 52 ans réduit son temps de travail (tout en conservant au moins un mi-temps) sur demande du médecin du travail, mais que vous conservez son salaire, vous pourrez obtenir une aide de :
– 4 000 € par an si la réduction est comprise entre 20 et 34 % du temps de travail ;
– 6 700 € par an pour une réduction de 35 à 50 %.
Augmentation de l’aide à l’insertion professionnelle
Créée en 2012, l’aide à l’insertion professionnelle (AIP) s’adresse aux employeurs recrutant les personnes handicapées les plus en difficulté. En pratique, elle concerne l’embauche :
– d’une personne âgée de 45 ans et plus ;
– d’un demandeur d’emploi ayant travaillé moins de 6 mois dans les 12 mois précédant son recrutement ;
– d’une personne sortant d’un établissement du secteur protégé ou adapté.
Pour l’embauche d’une telle personne en CDI ou en CDD d’au moins 12 mois, vous pouviez jusqu’à présent bénéficier, sur la prescription du service Cap emploi, d’une aide de 1 000 € pour un temps partiel (de 16 heures minimum) ou de 2 000 € pour un temps plein. Ces montants ont été doublés depuis le 1er janvier 2013.
Par ailleurs, cette aide peut désormais aussi être accordée en cas d’embauche en CDD de 6 à 11 mois. Son montant est toutefois alors à nouveau réduit, selon la durée du travail, à 1 000 ou 2 000 €.